Cause Commune
Manifeste

libre à toi

Libre à Toi, association de loi 1901 fondée en juin 2015, est une plate-forme transmédia d’innovation sociale et d’éducation populaire. C’est une fabrique de Communs.

Depuis le 20 novembre 2017, sur décision du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, l'association édite le service de radio Cause Commune, à Paris et en Île-de-France sur 93.1FM. L’ensemble des contenus, produits sous logiciel libre, est aussi publié sous licence « creative commons ». En outre, l’association organise régulièrement des événements publics visant au décloisonnement de la culture et des savoirs.

Radio associative et citoyenne, Cause Commune investit des questions d’actualité ou de société en interaction avec ses auditeurs, relaye les initiatives locales dans les domaines de la protection de l’environnement, de l’économie solidaire et du partage des savoirs et de la culture, tout en ouvrant au questionnement, au débat et à l’échange autour de ces initiatives.

Réalisées en studio par ses animateurs-bénévoles (journalistes, chercheurs, représentants syndicaux, membres de structures associatives investies dans le développement des Communs ), les émissions de Cause Commune ne peuvent bien évidemment prendre corps qu’avec l’appui d’une réelle volonté associative et citoyenne de le soutenir.

À l’ère de l’anthropocène, à l’heure de l’urgence climatique et de la mondialisation 2.0, notre conviction est que seul le développement des savoirs, qu’il s’agisse de savoirs conceptuels, de savoirs-faire ou de savoir vivre ensemble, peut permettre le développement de l’individu, un développement aujourd’hui défini comme l’accroissement de sa liberté d’être et d’agir. Une condition indispensable à l’émergence de la solidarité dans une société du XXIᵉ siècle confrontée à de multiples et complexes défis écologiques, techniques et économiques.

Cause Commune - 93.1 FM

Cause Commune rassemble dans sa grille de programmes les voix pour l’instant disparates des chercheurs et des inventeurs de solutions propres à relever les défis écologiques, techniques, sociaux et économiques du monde d’aujourd’hui. Pour ce faire, sont notamment invités à la rejoindre tous les acteurs du logiciel libre et du numérique, de la culture libre, de la science et de l’éducation, de l’environnement et de la nature qui oeuvrent pour le maintien et la sauvegarde des Biens Communs et pour une société de la Connaissance fondée sur le partage.

Cause Commune veut relayer l’actualité événementielle du mouvement du logiciel libre (auquel appartient l’association Libre à Toi), assurer sa diffusion auprès du plus grand nombre et accueillir les acteurs de sa communauté, confrontée à un manque de soutien flagrant des institutions de la République.

Preuve en sont la convention que l’éducation nationale vient de signer avec Microsoft (d’ailleurs attaquée en justice par le collectif EduNathon), l’éviction des représentants du logiciel libre du Conseil National du Numérique et la disparition progressive des Espaces Publics Numériques (EPN), pourtant seuls moyens pour les plus défavorisés d’accéder, de découvrir, de s’informer, d’échanger, de créer et de s’initier aux outils, services et innovations liés au numérique (à Paris, de 20 en 2005, ils n’étaient plus que 14 en 2015 et ne seront plus que 7 en 2017…).

En parallèle, de nombreuses questions de société liées aux usages de l’Internet (copie numérique, réseaux sociaux, données personnelles, vie privée, sources d’information, réputation numérique…) se posent. Cause Commune souhaite sensibiliser le grand-public à ces nouvelles problématiques, en lui permettant de rencontrer régulièrement tous ceux qui tentent d’y apporter des réponses.

S’il fut un temps où la fracture numérique était une priorité nationale, comme l’illustre la création d’Espaces Publics Numériques, le développement d’une société dématérialisée dans laquelle seuls les individus aguerris peuvent maîtriser leur place n’a pas été anticipé. Pour résoudre cette fracture numérique « des usages », il est urgent de former, d’informer, d’éduquer et de sensibiliser les utilisateurs, et notamment les enfants aux logiciels libres, garants de la fondation d’une société numérique équitable.

Face à la privatisation de la culture par l’application d’un système de droits d’auteurs profitant en premier lieu aux ayants droits, des créateurs imaginent des œuvres en Creative Commons, des associations et des personnalités se mobilisent pour promouvoir le domaine public et éviter son appropriation et la revendication par des sociétés marchandes, de droits d’usages et de diffusion. En invitant artistes et auteurs à témoigner de leurs parcours contributifs au développement de cette culture libre, en donnant aussi une large place à la diffusion d’œuvres relevant du domaine public (littérature, cinéma, musique, contes…) et, bien sûr, au travers de notre programmation musicale unique d’œuvres en creative commons, Cause Commune souhaite contribuer à faire rayonner cette culture libre, confinée pour l’instant à une diffusion sur internet plutôt confidentielle.

Après avoir abandonné ACTA, suite à une mobilisation sans précédent de la société civile et de ses représentants, Bruxelles planche actuellement sur une réforme du droit d’auteur. La construction de ce texte dont certains éléments ont fuité ne laisse augurer aucune prise en compte des représentants de la culture libre. Pourtant, cette autre voie culturelle est incontournable dans un processus où s’établissent les futurs cadres de la création, de sa diffusion et de sa rémunération. 

Nous recevrons des scientifiques pour qu’ils partagent les recherches qu’ils mènent dans leurs disciplines, qu’il s’agisse de biologie moléculaire, de nanotechnologies, d’économie, de sociologie ou d’histoire, en interaction avec le public. Nous relayerons aussi des colloques ou des conférences universitaires permettant ainsi aux universités et institutions scientifiques d’élargir leur public et d’optimiser leurs obligations de diffusion, qu’elles ne peuvent souvent pas assumer, faute de moyens.

Cette mise en relation directe entre des spécialistes, souvent cloisonnés dans leurs institutions (même si celles-ci disposent aussi d’excellents vecteurs de diffusion), et le grand-public nous semble essentielle, dans un objectif tant d’éducation populaire que de contribution à un décloisonnement des savoirs et à la mise en place d’un média interactif permettant un vrai débat public.

Cause Commune donnera la parole au monde agricole, dont la visibilité est souvent limitée aux actions commando de le FNSEA, mais qui pourtant est un acteur essentiel dans le maintien et la préservation de la Nature : agriculture biologique, agriculture urbaine, agroécologie, AMAP, etc. témoignent d’un désir d’harmonie retrouvée entre les hommes et la Terre.

La radio accueillera aussi les écologistes, aujourd’hui considérés comme des empêcheurs de polluer en rond, les climatologues, les naturalistes et les spécialistes des milieux marins, des montagnes et des forêts, pour sensibiliser ceux qui en sont géographiquement éloignés à leur beauté, à leur importance et à la nécessité de les préserver.

Les Biens Communs naturels sont aujourd’hui menacés par une sur-exploitation marchande : les semences et les terres agricoles, mais aussi les mers et les rivières, les forêts, les montagnes et toutes les espèces qui y habitent. Si nos politiques en sont conscients (loi sur la biodiversité, accord de Paris sur le climat, etc.), les mesures prises jusqu’à maintenant sont comme cautère sur une jambe de bois. Particuliers, professionnels et associations pratiquent la gestion sélective de leurs déchets, nous sommes tous sensibilisés à la question de leur retraitement et de leur valorisation ; tous, nous souhaitons nous donner la chance de vivre sur une planète habitable. Économie circulaire, économie de la fonctionnalité, quelles autres voies encore dans lesquelles s’engager à l'ére de l’anthropocène ?

De nombreuses associations et collectifs œuvrent dans les domaines qui sont autant de Biens Communs (santé, environnement, éducation, droits humains, énergie, alimentation, vulgarisation scientifique…). Toutes sont porteuses d’alternatives stimulantes, de ressources, de dynamisme, d’idées et de valeurs, mais restent souvent repliées sur leur base militante et sur leur territoire géographique. En relayant toutes les initiatives de portée générale, y compris celles qui naissent en province, nous souhaitons initier de nouvelles synergies, émuler les convergences et créer ainsi la première radio de proximité engagée à l’échelle du territoire national !

Face aux bouleversements de la société actuelle, une réflexion collective sur l’avenir du travail s’impose. Pour donner des clefs et des outils permettant d’anticiper les changements à venir, des syndicats organisent des colloques, des structures d’accompagnement ou de formation désirent partager leurs actions, des territoires expérimentent de nouveaux modèles, des patrons développent des initiatives, et des chômeurs, des travailleurs salariés ou indépendants souhaitent s’exprimer. Cause Commune espère, localement, faire gagner en visibilité ces innovations sociales qui passent généralement entre les mailles de l’actualité nationale ou locale, afin d’inspirer et de propager des perspectives concrètes à tous ceux qui sont en recherche de solutions.

Face au développement des Mooc qui non contents de détruire la relation maître-élève, pourtant essentielle, véhiculent un « prêt-à-former » lacunaire et souvent inadapté, Cause Commune veut donner la parole aux pédagogues, théoriciens de l’éducation et enseignants qui oeuvrent au développement d’outils libres permettant l’élaboration de ressources communes.

Les porteurs de projets innovants relevant véritablement des principes de l’Économie Sociale et Solidaire, c’est-à-dire développant des systèmes vertueux de consommation et de production qui remettent l’humain au centre de leurs activités, sont malheureusement souvent masqués par des entrepreneurs malins ne cherchant qu’à surfer sur la vague des aides officielles que ce nouveau champ de l’économie n’a pas manqué d’émuler, ce qui contribue à en avoir une vision floue et parfois désespérante. Cause Commune propose un espace de partage et d’accompagnement à ces entrepreneurs du nouveau monde.

Les citoyens sont de plus en plus nombreux à résister à leur façon à la crise mondiale amorcée en 2008 : de partout des initiatives individuelles émergent, sans avoir la portée des actions associatives ou politiques puisque « hors cadre ». Cause commune veut donner une visibilité (encore inédite à ce jour !) à ces initiatives individuelles citoyennes.

En ouvrant, sur tous ses directs, son antenne aux réactions des auditeurs, par téléphone interposé, mais aussi par un tchat et par un forum internet, Cause Commune se doublera d’un site web transmedia, permettant aux auditeurs de podcaster les contenus et d’aller plus loin dans leur recherche d’informations.

Venez participer à l'aventure

N'attendez pas le monde de demain, construisons-le ensemble ! Il est temps de faire cause commune.

Vous croyez en l’action de Libre à Toi? Aidez-nous dès aujourd’hui en adhérant à l'association ou contribuez à son fonctionnement en faisant un don ou en devenant bénévole.

À vous la parole




Cause Commune

Les 20 derniers soutiens

Nom : sNcesSPo

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Structure, collectif ou profession : SXiWwYeD

Nom : I5xilMyu

Structure, collectif ou profession : snRlM554

Nom : gZiMqxhL

Structure, collectif ou profession : RnFU6fd9

Nom : calderon

Structure, collectif ou profession : L'Écoutill A.M.A

Pourquoi je soutiens : Quelques mots pour résumer, je m'appelle Kévïn Calderon, je travaille en radio depuis 2010 et j'ai décidé de quitter la radio asso dans laquelle j'étais salarié pour devenir indépendant. Je réalise plusieurs émissions dont Sur Quel Pied Penser, une série d’entretiens et de reportages pour documenter les transitions et alternatives sociétales, sociales et écologiques. Je désire travailler avec les radios qui diffusent proposer autre chose que juste une émission en PAD. L'idée est de pouvoir réaliser des sujets sur les zones de chaque radio. C'est aussi de faire profiter les radios de la valorisation possible de ces actions pour les dossiers de financements. Le partenariat est construit autour d'une convention, je peux fournir des attestations et gérer les articles de presse en prenant bien soin de citer les radios selon les zones. Mon envie n'est pas de travailler autour du FSER, mais les thématiques correspondent : égalité, lutte contre les discriminations, agriculture, écologie, transition énergétique... Je recherche des radios ayant un engagement compatible avec celui de l'émission. Je fais en sorte que les zones de diffusions ne se chevauchent pas et veux rester à un nombre de radio restreinte.

Nom : gh76HMZN

Structure, collectif ou profession : HB4agzId

Nom : LoYhJ8Zo

Structure, collectif ou profession : BS3POWoO

Nom : dNeHZH5A

Structure, collectif ou profession : GgAMPH7l

Nom : cShaw1mT

Structure, collectif ou profession : 8wvLmj9V

Nom : rGrCVrTX

Structure, collectif ou profession : noHFXVAP

Nom : s2yYgSIb

Structure, collectif ou profession : oQE5Y7GX

Nom : aYPrtFUA

Structure, collectif ou profession : 151GDy0s

Nom : rssVje4X

Structure, collectif ou profession : nIbHM35L